quinta-feira, 11 de março de 2010

LA MARSEILLAISE

        Composé par Claude Joseph Rouget de Lisle, à Strasbourg en 1792, le "Chant de Guerre pour l'armée du Rhin" devint LA MARSEILLAISE et fut décrété hymne national en 1795.

        Allons enfants de la Patrie,
        Le jour de gloire est arrivé.
        Contre nous de la tyrannie,
        L'étendard sanglant est levé ( bis )
        Entendez-vous dans les campagnes,
        Mugir ces féroces soldats?
        Ils viennent jusque dans nos bras,
        Egorger nos fils et nos compagnes.

        Aux armes citoyens!
        Formez vos bataillons!
        Marchons, marchons!
        Qu'un sang impur
        Abreuve nos sillons.

        Que veut cette horde d'esclaves
        De traîtres, de rois conjurés?
        Pour qui ces ignobles entraves,
        Ces fers dès longtemps préparés? ( bis )
        Français! Pour nous, ah! Quel outrage!
        Quels transports il doit exciter!
        C'est nous qu'on ose méditer
        De rendre à l'antique esclavage!

        Quoi! Des cohortes étrangères
        Feraient la loi dans nos foyers!
        Quoi! Ces phalanges mercenaires
        Terrasseraient nos fiers guerriers! ( bis )
        Grand Dieu! Par des mains enchaînées
         Nos fronts sous le joug se ploieraient
         De vils despotes deviendraient
         Les maîtres de nos destinées!

        Tremblez, tyrans! Et vous, perfides,
        L'opprobre de tous les partis,
        Tremblez! Vos projets parricides
        Vont enfin recevoir leur prix! ( bis )
        Tout est soldat pour vous combattre.
        S'ils tombent, nos jeunes héros,
        La France en produit de nouveaux,
        Contre vous tout prêts à se battre!

        Français, en guerriers magnanimes,
        Portez ou retenez vos coups!
        Epargnez, ces tristes victimes,
        A regret s'armant contre nous. ( bis )
        Mais ces despotes sanguinaires
        Mais ces complices de Bouillé,
        Tous ces tigres qui, sans pitié,
        Déchirent le sein de leur mère!

        Nous entrerons dans la carrière
        Quand nos aînés n'y seront plus,
        Nous y trouveront leur poussière
        Et la trace de leur vertu! ( bis )
        Bien moins jaloux de leur survivre
        Que de partager leur cercueil,
        Nous aurons le sublime orgueil
        De les venger ou de les suivre!

        Amour sacré de la Patrie,
        Conduis, soutiens nos bras vengeurs!
        Liberté, Liberté chérie
        Combats avec tes défenseurs ! ( bis )
        Sous nos drapeaux, que la victoire
        Accoure à tes mâles accents!
        Que tes ennemis expirants
        Voient ton triomphe et notre gloire.       

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